Le Dauphiné Libéré – Mont-Saxonnex/Les Gets/Avoriaz : Des motoneiges pour les enfants

Edwige et Jérémy Cousseau, créateurs de Mountain E-Park
Edwige et Jérémy Cousseau, créateurs du Mountain E-Park

“Notre force, c’est d’être tous les deux et très complémentaires. Notre bonheur, de vivre de notre passion” confient Edwige et Jérémy

De l’ambition, de l’audace, du travail et au bout du compte : la réussite. Voilà résumé le parcours que Jérémy et Edwige Cousseau ont construit depuis leur arrivée au Mont-Saxonnex. Loin de leur Vendée natale, ils s’installent en 2010 dans le hameau de Morsullaz (1220m) avec un projet bien précis : ouvrir un gîte écologique, un concept encore peu développé pour lequel ils sont même site pilote. “On l’a fait par conviction et pas pour céder à la mode : pour sensibiliser à la protection de l’environnement, faire découvrir et transmettre un mode de vie”, soulignent-ils. Ainsi est né “L’Éco du Bargy” au pied des pistes dans un cadre somptueux. “Nous avons eu envie de partager notre bonheur d’être en face du Bargy”, sourient-ils.

Et ils ne s’arrêtent pas là ! Hiver 2016 : ils créent leur société SAS Mountain E-Park. “C’était un rêve : monter une entreprise qui réunisse nos passions, la montagne et les sports mécaniques”, explique Edwige. Souvent mal perçu, la moto-cross souffre d’une connotation peu favorable. Leur objectif ? “Casser l’image côté sauvage, réintroduire dans le respect de la nature l’apprentissage et la pratique de sports motorisés en montage.”

Au terme de deux ans de gestation et de collaboration avec la société suisse SA Quantya de Lugano, est créé un prototype de motoneige électrique (le premier en France) pour enfants et à l’hiver 2016-2017, le couple installe un circuit fixe aux Gets.
Et les choses s’emballent : cet hiver, ce sera deux parcs fixes (Les Gets et Avoriaz). La gamme de propositions s’élargit : motoneige pour adolescents, drift-trikes électrique à l’intersaison, moto électrique l’été. Et ils insistent : “C’est une école de pilotage et non un manège. La pédagogie y a sa place à côté de l’aspect ludique”.

Article rédigé le Dauphiné Libéré - Fabienne Boisier